Gros plan / plan de détail
Le « gros plan » montre la tête d'une personne jusqu'au cou ou jusqu'au début de l'épaule : la perception du spectateur est complètement concentrée sur les mimiques.
Le « plan de détail » ne permet de voir qu'une partie d'une personne ou d'un objet, qui apparaît alors excessivement grand, afin de suggérer à l'observateur une proximité extrême.
Faites beaucoup de gros plans, filmez les détails ! Cela permet de découvrir et de présenter les particularités de votre sujet. Les gros plans ont un effet particulièrement intéressant sur des petits écrans de télévision qui sont vite remplis. Moins vous montrez de choses différentes, moins l'attention du spectateur est détournée. En outre, les effets ressortent mieux sur des gros plans ou des plans de détail.
Rapproché "poitrine"
Ce plan correspond à peu près à celui du portrait d'une personne. Á la télévision, le plan « rapproché » correspond à celui de la personne qui parle et du présentateur. Dans un film, il est souvent choisi pour attirer l'attention sur les mimiques des personnages.
Demi-ensemble/américain
Ces deux types de plans sont très proches. Dans un plan de demi-ensemble, on voit le personnage à peu près à partir des genoux ; les relations entre les personnages sont aussi visibles que la situation de communication. Le plan « américain » se situe à mi-cuisses, comme lorsque le cow-boy dégaine son revolver !
Plan d’ensemble serré/en pieds
Pour ce plan, la distance est encore relativement importante. On peut voir les personnes de la tête aux pieds, suivre leurs actions globalement ; on voit bien leur langage gestuel, mais il est difficile de distinguer les mimiques.
Plans d’ensemble
Le plan d'ensemble livre à l'observateur une vue d'ensemble de l'action et lui permet de s'orienter. C'est donc un plan qui est étroitement lié à l'action.
Vous pouvez, par exemple, montrer d'abord le plan d'ensemble d'une maison, puis la personne faisant l'action dans une pièce. Cela permet au spectateur de savoir dans quelle maison se trouve la personne qui fait l'action.
Cependant, l'inverse est également possible à la fin d'une scène : du plan détaillé au plan d'ensemble. Ce procédé permet d'éloigner le spectateur du sujet. Pour ce faire, il convient de synthétiser le contexte de l'action, pour préparer un saut dans l'espace ou dans le temps, par exemple.
Vous pouvez vous attarder un peu plus sur le plan d'ensemble ! Le plan d'ensemble possède un contenu plus riche et c'est la raison pour laquelle il peut apparaître plus longtemps que des scènes brèves.
Image:Lecture de l'image Académie de Reims
Le plan Eloigné
Ce plan ne tient pas compte des détails : les paysages, les couchers de soleil, les lignes d'horizon et autres apparaissent « au loin ». Le plan éloigné transcrit souvent une certaine atmosphère, en début ou en fin de séquence. Les exemples de westerns sont à cet égard particulièrement représentatifs. Un plan éloigné montre, par exemple, un paysage de désert dans lequel un nuage de poussière apparaît à l'horizon ; ou le film se termine et le héros chevauche vers un paysage éloigné. Cette représentation symbolique chargée d'émotions est souvent renforcée par un accompagnement musical.
Le plan détermine la taille d'un personnage (ou d'un objet) à l'image. Ils transmettent au spectateur la distance de l'objet à l'objectif de la caméra. Ils représentent une information majeure pour la manipulation de la perception du spectateur. Ce dernier fait appel à son vécu quotidien et le reporte sur le film. S'il voit un visage de très près, il est alors très proche du quotidien du personnage, tandis que s'il voit les hommes uniquement sous forme de petites figures dans un paysage, il sait qu'ils sont très éloignés. Entre un rapprochement maximum et un éloignement maximum, on a établi une échelle de plans à huit niveaux :